Le Rav 'Haïm de Brisk disait : "Les gens sont curieux : naguère, ils signaient leurs textes par la formule le petit mais on ne les croyait pas et on les considérait, au contraire, comme de grands savants. Aujourd'hui, tout le monde signe le rabbin, mais on ne les croit pas davantage. On sait que ce ne sont que des petits."

lundi 22 décembre 2008

Photos 'Hakhnassa

























Merci à tous pour votre participation. Tizkou laMitsvot

mercredi 2 juillet 2008

Spoliation d'une famille juive ?

Suite au projet d'implantation de l'entreprise Prologis à Salbris dans le Loir et Cher, l'avocat de la ville de Salbris critique la légitimité de propriétaires riverains opposés au projet.
Ces derniers auraient acquis un domaine voisin (800 hectares) sous l'Occupation auprès du Commissariat aux questions juives.

Pour en savoir plus :

http://www.rue89.com/2008/06/26/maison-spoliee-a-des-juifs-pas-dinteret-a-agir-contre-une-route

http://www.vuvox.com/presentations/34005

mercredi 18 juin 2008

Sefer haMitsvot hakatsar - 'Hafetz 'Haïm




Mitsva n°1 : Croire que D. existe


Comme il est dit : "Anokhi Hachem Elokékha..."["Je suis Hachem ton D."] (Chemot 20,2).

Lui, loué soit son nom, a donné l'existence à tout ce qui existe, ainsi qu'à tous les mondes, par son pouvoir et par sa volonté et c'est Lui qui surveille toute le Création.
C'est là le fondement de la foi : quiconque n'en est pas convaincu renie l'essentiel (Un et Unique D.) et n'a aucune part et aucun droit au sein du peuple juif. Nous avons l'obligation d'accepter de faire don de notre vie et de notre fortune pour cette croyance. Mais ce qu'il faut surtout, c'est se persuader fermement soi-même que telle est la vérité et que rien ne peut lui être substitué.

Cette mitsva est en vigueur en tout temps et à chaque instant, aussi bien pour les hommes que pour les femmes.


'Hafets 'Hayim, Le Livre des Commandements, les commandements que l'on doit observer aujourd'hui, Feldheim Publishers, 1994

lundi 16 juin 2008

Euro 2008 : Ne nous trompons pas de "but"!


Un élève parmi les plus assidus commença à s’absenter du cours du soir, un jour, puis deux, puis trois !

Rav Chalom s’inquiéta et se rendit à son domicile :

« Bonjour mon ami ! Tu étais absent ces derniers jours. On s’est inquiété pour toi ! Es tu malade ? As-tu un autre problème ?

- Non, Rav. Je me porte bien, grâce à D… J’aime étudier la Guemara, j’y trouve un grand plaisir, mais cette semaine, je ne pourrai pas venir, mais la semaine prochaine sans faute, je reprends les cours !

- Pourquoi ? Quelqu’un est il malade dans ta famille ?

- Non, pas du tout ! Cette semaine, quelque chose m’empêche de venir mais comme je vous l’ai dit, la semaine prochaine, je reviens !

- Excuse-moi d’insister mais je te demande par simple curiosité quelle peut bien être cette « chose » qui te retient précisément à l’heure de l’étude ?

- Rabbi, c’est trop difficile à dire. Je me gêne…

Le Rav continue d’insister et l’élève commence à raconter :

- La vérité, c’est que, cette semaine, se joue la finale de la coupe de football. Chaque jour, à l’heure du cours, un match important se dispute et j’avoue que je suis un fan de ce sport.

Rav Chalom resta silencieux, puis demanda au jeune homme, d’un ton plein d’affection :

- Mon cher ami, maintenant je comprends… Mais ce que j’aimerais, c’est que tu m’expliques le secret de ce sport. Qu’est ce qui le rend si passionnant ? Je voudrais tellement savoir comment se déroule une partie de football …

Le Rav et l’élève s’assirent cote à cote et la conversation devint tout a fait détendue. Avec un plaisir particulier, le jeune adolescent se mit à décrire les différentes phases du jeu.

En souriant, il dit :

- Si le Rav le souhaite, je vais tout lui raconter. Deux équipes se partagent le terrain, à chaque extrémité est placé un but. L’objectif du match est que chaque équipe fasse pénétrer le ballon dans le but de l’adversaire. Le joueur qui y parvient fait remporter la victoire à son équipe. C’est la minute de gloire, son plus grand bonheur !

Le jeune « supporter » est très ému. Jamais il n’aurait imaginé qu’un jour, il serait assis à coté de Rav Schwadron à lui parler de football !

Ce dernier, faisant mine de ne rien y comprendre, lui demanda avec une naïveté feinte :

- Mais quel est le problème ? Viens avec moi et je te montrerai comment, à chaque coup de pied, je réussis à marquer un but 20 fois de suite.

Le garçon sourit :

- J’ai oublié d’expliquer au Rav l’essentiel : devant le but, est posté un gardien dont le rôle est d’arrêter le ballon. L’enjeu de la partie, c’est d’arriver à le déjouer.

- Et comment fait-on pour vaincre cet obstacle ? interroge Rav Chalom.

- C’est là toute la difficulté ! et c’est bien pour cela que le joueur qui y parvient atteint le summum du bonheur, c’est sa plus grande satisfaction.

- Alors pas de problème ! réplique Rav Chalom, on n’a qu’à venir la nuit quand le gardien n’est pas là et marquer des buts sans aucune difficulté !

L’élève hausse la voix :

- Si le gardien de but est absent, rien n’est plus facile que de faire rentrer le ballon dans le but. Alors quel intérêt représente le jeu ? Cela ne prouve rien du tout sur les capacités du joueur. Ce n’est pas très malin de marquer un but dans ces conditions ! C’est quand le joueur doit surmonter un obstacle qu’il a l’occasion de montrer son habileté et sa force. En réalité, ce n’est pas seulement le gardien qui rend le but difficile. Sur le terrain, se déploient les membres de l’équipe opposée, qui eux aussi essayent de se mettre en travers de son chemin.

Rav Chalom se leva, regarda le garçon et lui dit à voix haute :

- Que tes oreilles entendent ce que ta bouche dit ! Participer au cours de la semaine prochaine, est-ce que cela exige de toi des forces particulières ? Non, tu as dit que tu aimais étudier et que la semaine prochaine rien ne t’en empêchera. Dans ses conditions, étudier ne prouve pas grand-chose. Le succès, c’est quand un ‘gardien’ est debout devant la porte du Beth Hamidrach pour t’en barrer l’accès. Si à ce moment-là, tu réussis à marquer le but malgré les obstacles, tu connais une minute de bonheur, le summum de la satisfaction personnelle !

- Oui, murmura l’élève, c’est vrai : le mérite se mesure à la difficulté mais moi…

Rav Chalom l’interrompit et lui dit en souriant :

- Ne transgresse pas les règles du jeu. Marque le but au moment où cela a un sens et où cela te donnera le maximum se satisfaction. Il faut vaincre et marquer le but au moment où c’est difficile, car ‘c’est là tout l’homme’. »

Sur ces mots, Rav Chalom serra cordialement la main de son élève et se sépara de lui.
Le lendemain, l’élève vint au cours. A sa vue, Rav Chalom se leva en signe d’estime.


Y. Ariel, La Voix percutante, une biographie de Chalom Mordekhaï Schwadron, Emounah, 2006

lundi 26 mai 2008

Le Brisker Rov



Pendant la Première Guerre mondiale, alors que Rav Yits'haq Zeèv Soloveitchik, le Rav de Brisk, habitait à Varsovie, la ville fut soumise à des bombardements. Il descendit dans un abri antiaérien, comme tous les autres habitants de la ville. Soudain, les explosions gagnèrent en violence, au point que même le sol se mit à trembler. Rav Yits'haq Zeèv se leva aussitôt et remonta chez lui, à l'étage supérieur.
Les gens étaient déconcertés : Si le Rav était descendu dans l'abri alors que le pilonnage était relativement modéré, il aurait certainement dû y rester quand celui-ci avait gagné en intensité.

« La raison en est toute simple, expliqua-t-il par la suite. Nous devons avoir une confiance totale et absolue dans la protection divine. Le Rambam écrit cependant qu'on ne doit pas se mettre dans une situation où il faudra un miracle pour être sauvé. Aussi longtemps que le bombardement était modéré, je suis resté dans l'abri, celui-ci ayant été construit pour résister à de telles agressions. Mais quand il s'est intensifié, il aurait fallu un miracle pour survivre même dans cette cave. Je me suis alors rendu compte que j'étais aussi bien dehors qu'à l'intérieur. »

Pendant la Guerre d'Indépendance de l'Etat d'Israël, Rav Soloveitchik était à Jérusalem quand son quartier essuya de très violentes explosions. Les dédaignant totalement, il resta toujours dans son appartement, qui se trouvait d'ailleurs au dernier étage de l'immeuble.
Un jour, pendant une attaque particulièrement intense, ses étudiants insistèrent auprès de lui pour qu'il accepte au moins de descendre jusqu'au rez-de-chaussée, où il aurait été moins exposé au danger. Rav Yits'haq Zeèv céda de mauvaise grâce et se rendit au pied de l'immeuble. Le bombardement terminé, il remonta pour examiner l'état de son appartement. Il découvrit qu'un obus avait traversé le mur de sa chambre à coucher immédiatement au-dessus de son lit, et que des éclats étaient tombés sur le lit lui-même.
Il se tourna vers l'étudiant qui l'avait incité à partir : « Vous êtes indirectement responsable des dommages subis par mon appartement, dit-il. Si j'y étais resté, rien de cela ne serait arrivé ! »

La pensée qu'il aurait pu être tué s'il était demeuré chez lui ne l'a jamais effleuré. Hachem, qui l'avait sauvé au rez-de-chaussée, aurait pu faire exactement de même à l'étage. Aucun projectile n'aurait alors traversé le mur, et son appartement serait resté intact.

Rédigé et adapté par Rav Dov Lumbroso-Roth

mardi 29 avril 2008

"Qu'en est-il aujourd'hui ?"


"La première question que l'on se pose est : comment un homme peut-il passer les soixante dix ans de sa vie sur terre sans se donner la peine de penser même une seule fois et c'est, malheuresement, l'amère vérité : Qui suis-je, que suis-je, comment ai-je été crée et où vais-je ? Dans les générations précedentes, on rencontrait des hérétiques et des philosophes au cerveau tordu, certes mais la majorité des hommes réfléchissaient. Qu'en est-il aujourd'hui ? Là, Rav Schawdron hausse la voix et étend les bras.

Aujourd'hui, personne ne se donne la peine de réfléchir. On vit comme les animaux, on mange, on boit, on dort et on gagne de l'argent. Les plus grands des médecins, les adultes comme les enfants goûtent et profitent de tout ce qui s'offre à eux et contractent des "maladies" (spirituelles) tout comme les enfants, ceci parce qu'ils refusent de penser car, s'ils osaient le faire, ils seraient forcés de renoncer à plusieurs choses auxquelles ils se sont habitués" soupire Rav Schwadron z"l, le Maguid de Jérusalem.


Y. Ariel, La Voix percutante, une biographie de Chalom Mordekhaï Schwadron, Emounah, 2006, p. 348.

lundi 28 avril 2008

Boîtes deTsedaka


Venez nombreux vous procurer une boîte de Tsedaka!

Nous nous chargeons de les récupérer tous les 3 - 4 mois ou bien vous pouvez la ramener à Bet Yossef.

"Multiplier la charité (tsedaka), c’est multiplier la paix (Chalom)" (Pirké Avot, Chapitre 2, Michna 4)

Cette boîte de Tsedaka permet à Bet Yossef de "vivre" et d'aider les personnes en difficulté.

Merci pour votre générosité.

vendredi 22 février 2008

Lancement d'un Gma'H de Livres


Chers fidèles,

Nous sommes heureux de vous annoncer la création d’un Gma'H (prêt) de livres.

Grâce aux dons de certains fidèles (venant de leur Maasser) et à la caisse de tsedaka prévue pour l’achat de livres, Bet Yossef possède à ce jour une dizaine d’ouvrages.

Ainsi, vous pouvez emprunter un livre pour une durée d’un mois contre une participation de 1 € minimum (Ce délai dépassé, une « amende » de 1 € vous sera demandée).

Un catalogue des ouvrages disponibles est affiché sur le panneau d’information à la synagogue, ou vous pouvez le demander par mail (betyossef@hotmail.fr).

Pour tous renseignements, veuillez contacter le Rav ou Anthony.


Bonne lecture

mercredi 6 février 2008

"L'Homme de D.ieu" Réflexion du Rav Y. D. Soloveitchik

"Parfois l'individu ne subsiste que par le fait de l'espèce, parce qu'il est né et provient de cette lignée, et qu'il participe à la forme générale du genre. C'est cette participation qui assure son existence. Il est fils d'homme. Fils de l'espèce, reflet du tout, manifestation de la forme de l'espèce dans le processus morphologique de l'espèce (selon le sens de ces termes dans la doctrine aristotélicienne). Mais rien ne vient affirmer son existence en tant qu'individu, rien de sa part qui justifierait une existence particulière. Son âme, son esprit et tout son être tirent leur force du collectif. Ses racines s'enfoncent dans le sol de la médiocrité et sa cime s'étend dans le paysage général. Il n'a de prestance personnelle, de traits particuliers originaux, il ne crée, ne forme, ne renouvelle rien. C'est un esprit réceptif et passif. Il est soumis à l'avis et à l'opinion des autres. Il ne se pose ni les grands ni les petits problèmes de l'univers, ne s'examine pas lui même, ni sa relation envers D.ieu et envers autrui. Son existence ne procure aucune joie et sa mort ne provoque aucun deuil. Il passe comme une ombre, comme un nuage. Il ne transmet rien aux générations futures et son passage ne laisse aucune trace. Ses gestes ne sont ni obéissance à des commandements, ni des bonnes oeuvres ; il n'acquiert aucun mérite. Il n'éprouve pas de sentiment de responsabilité historique, ni d'aspiration morale. Il est né contre son gré, et c'est ainsi qu'il vit ("de par sa volonté"!) et il meurt contre son gré. Tel est l'homme de l'espèce.
Mais il y a des hommes qui n'ont pas besoin du secours des autres, du soutien de l'espèce, pour être. Ceux-là sortent du domaine du temps pour entrer dans leur propre domaine. Ils ne veulent pas par la grâce de l'espèce mais en fonction de leur valeur propre. Leur vie est une vie de création et de renouvellement, de connaissance et de compréhension. Ils vivent non pas parce qu'ils sont nés, mais pour leur vie elle même et pour le monde qui les suivra. Ils connaissent leur vocation, leur mission, leur tâche. Ils saisissent la dualité de leur être et sont conscients de leur liberté. Ils savent qu'une double voie s'ouvre devant eux, et ils seront menés selon le choix qu'ils effectueront. Ils ne sont pas passifs, mais actifs ; ce qui les caractérise ce n'est pas leur réceptivité mais leur spontanéité. Ils ne s'abandonnent pas à l'espèce, mais frayent la voie particulière de l'individu, qui sera capable d'influencer l'espèce. Leur présence est entraînante comme le courant du fleuve qui porte au loin toutes sortes de merveilles. Ils se meuvent et ne sont pas immobiles, marchent et ne s'arrêtent pas, suivent leur pente, en montant. Leur nostalgie les porte vers le D.ieu Vivant. Tel est l'homme de D.ieu."

Rav Yossef Dov Soloveitchik, L'homme de la Halakha, Ed. Eliner, p. 135-136.

mardi 5 février 2008

Photos Mélavé Malka !




Merci à tous d'être venus. En espérant que ce ne soit qu'un début !



mercredi 9 janvier 2008

Chalom Aleikhem

Bienvenue sur le Blog de Bet Yossef,

Ce Blog a pour but de faire découvrir notre communauté et de vous tenir informé de nos différentes activités.

Les téfilot (prières) quotidiennes sont assurées toute l'année et des chiourim (cours) sont dispensés tous les jours grâce à nos chers fidèles et surtout grâce à notre Rav, Eliyahou LANQUAR.

Nous sommes ouverts à toutes remarques ou conseils concernant ce Blog.

Bonne visite

A bientôt